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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 18:51

par Maurice Causse

 
Ndlr - Ce texte écrit en 1978, qui a plus de 30 ans d’âge, a été publié dans les « Cahiers bibliques » n° 5, novembre 1978 par la revue régionale « Le Protestant de l’Ouest ». Il se veut pédagogique afin d’assurer un enseignement sincère aux enfants et aux jeunes des écoles du dimanche de l’Eglise réformée de France (ERF) dont l’auteur, qui habite à Saintes, est membre. Il a été récemment mis en ligne sur le blog personnel de l’auteur, le 6 janvier 2013 (lien). A notre avis, il n’a pas pris une ride ; mieux, il explique très bien la dimension eschatologique de Jésus, sans quoi on ne peut rien comprendre à son destin. Avec les textes de Louis Cornu, nous avons déjà insisté sur la nécessité impérieuse de la prendre en compte : Jésus lutte contre les Romains pour libérer son peuple avec les armes de l’eschatologie ; il est persuadé d’être le oint choisi par Dieu pour préparer ses compatriotes à la Fin des temps. Cette approche étant principale, l’auteur a intitulé tout simplement son texte « Jésus » ; nous avons toutefois préféré valoriser sa première partie qui porte directement sur le procès de Jésus et sa passion car le portrait de Jésus dessiné par l’auteur y est très étroitement lié. Nous remercions Maurice Causse pour l'autorisation accordée de la reproduction de son texte sur notre site.


Introduction de l’auteur (extraits) :


Ce texte suscita, quand il parut, un certain intérêt dans la région Ouest, et un certain nombre de lecteurs demandèrent une rencontre avec l'auteur sur ce sujet au Centre protestant de Celles-sur-Belle, suggestion écartée par l'autorité responsable. Par la suite, il sera publié en feuilleton dans Evangile et Liberté. Depuis 35 ans, l'Histoire a fait des progrès, en particulier dans la connaissance du contexte palestinien de l'époque, notamment grâce aux manuscrits de la Mer Morte. Nous ne nous présentions pas en spécialiste du sujet, mais en responsable pastoral soucieux de tenir son catéchisme au courant de ce que la science historique reconnaît comme acquis. Il s'agit de l'honnêteté due aux enfants et à tous ceux qui vous font confiance, car ce qu'ils pensent de Jésus orientera leur vie. Si l'occasion m'est donnée de mettre à jour ce travail, ce sera l'occasion d'utiliser les beaux travaux récents de Katel Berthelot, Christian Amphoux, Rémy Gounelle, Thomas Römer, et sûrement d'autres, dans la pleine confiance que la vraie foi ne craint pas la vérité historique.

 

Au reste, qui pourrait dire que changera vraiment le portrait de Jésus offert par les quatre évangiles canoniques ? La raison en est simple, et elle est donnée une fois pour toutes par Maurice Goguel dans sa préface à la traduction de la « Bible du centenaire » : ce qui a déterminé le choix des quatre évangiles comme canoniques fut précisément leur fiabilité sur le plan de l'Histoire, telle qu'elle était comprise dans les deux ou trois premiers siècles de l'Eglise chrétienne. Cela dit, notre texte de 1978 est reproduit tel quel. […] Ndlr – puis l’auteur développe l’intérêt pastoral de son travail ; nous renvoyons au texte original publié sur son blog personnel sus-mentionné.


Dans tout procès, se déroule un drame à trois personnages - si l'on essaye d'oublier le public:  le juge, l'accusateur, et les avocats, ceux que l'argot des prisons appelle les « bavards ». Ces personnages font un peu oublier l'accusé. Or c'est lui, l'accusé Jésus, qu'il nous faut tâcher de retrouver, au-delà de la défense, éloquente et passionnée, de millions de «bavards».

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